Il y a tout pile un an, j’étais chez moi, et j’avais déjà un bon stock de masques.
J’ai la chance d’avoir une femme hypocondriaque, donc ça faisait déjà quinze jours qu’on avait anticipé le confinement.
Je ne fais pas partie de ceux qui se sont rués sur les « denrées rares » : papier toilettes, pâtes, riz et farine. J’avais la chance d’habiter au-dessus du Carrefour Bio de la rue de Paradis.
Le propriétaire m’avait dit de ne pas m’inquiéter, qu’il serait toujours livré, et qu’il n’y aurait aucune rupture dans les approvisionnements.
Ce jour-là, le Figaro se demandait si on allait « finir cloîtré à la maison en jouant au 8 américain » (spoiler alert : la réponse est oui, le premier confinement ayant démarré le 17 mars 2020).
Pour ma part, j’envoyais un email pour contacter un éditeur. C’était un peu ma bouteille à la mer du jour. Son titre ?