voyages d'affaires durables

Comment effectuer un voyage d’affaires de manière durable ?

Récemment pour un client, j’ai dû faire un Lyon-Nice en avion. Pas sympa pour la planète, mais le train m’aurait pris mille heures de plus (aucune exagération).

Les voyages jouent un rôle majeur dans l’empreinte carbone de toute entreprise.

Pourtant, jusqu’à présent, la durabilité n’était pas vraiment prise en compte lors de la planification des voyages d’affaires.

Saviez-vous que les voyages d’affaires sont l’un des plus grands contributeurs aux émissions de carbone dans le monde des entreprises ? C’est pour ça que Greta se déplace en voilier pour aller à l’ONU

Je lis de plus en plus de bouquins sur l’écologie en ce moment, depuis que je vis retiré à la campagne.

Voyons un peu ce qu’on peut faire pour améliorer notre empreinte carbone (histoire que ma fille puisse respirer dans 5-10-30 ans…)

Tout d’abord, les voyages d’affaires se font principalement en avion et en voiture, surtout dans les pays où le train n’est pas envisageable.

En outre, l’empreinte carbone des sièges de la classe affaires est environ quatre fois plus élevée que celle de la classe économique.

Saviez-vous que les employés prennent en moyenne un nombre de vols beaucoup plus élevé que le “travailleur moyen” ?

Pendant la crise sanitaire, les émissions mondiales totales de CO2 ont diminué de 7 %. Avec le retour au bureau et la réouverture de frontières à travers le monde, il est important de se demander quelles leçons de durabilité les entreprises peuvent emporter avec elles dans le futur.

Plus de numérique et moins de courts voyages d’affaires

Il existe aujourd’hui tellement d’outils numériques pour travailler à distance que les entreprises devraient encourager une utilisation plus fréquente et plus efficace.

(Même si je suis le premier à préférer un café avec un client plutôt qu’un Zoom… Dur de changer des habitudes millénaires…)

Investissez dans des logiciels modernes (Slack, Zoom, Notion, Trello…) et d’autres outils qui permettront à votre organisation d’organiser des réunions virtuelles, qui permettront aux employés et aux équipes de travailler ensemble, où qu’ils soient sur la planète.

Ces logiciels de productivité et d’organisation en ligne permettront à vos commerciaux de rester en contact avec les clients entre les réunions importantes (et souvent inévitables) en face à face.

Si une visite en personne est nécessaire, essayez de combiner plusieurs rendez-vous en un seul voyage plutôt que de faire plusieurs petits déplacements.

(C’est pour ça que je repars toujours de Paris à genoux : en deux journées, j’enchaîne l’équivalent d’un mois de réunions ou de rendez-vous de prospection.)

Choisissez des modes de transport plus écologiques

Selon une étude de l’Agence européenne pour l’environnement, un voyage en train émet moins d’un vingtième des émissions d’un vol et un septième des émissions d’un voyage en voiture.

Passer de nombreux vols courts à des trajets en train peut faire une énorme différence dans l’empreinte carbone de votre entreprise.

voyager de manière durable pour les affaires

Les voyageurs d’affaires sont de plus en plus conscients de l’impact environnemental des déplacements professionnels et veulent faire le meilleur usage de leur temps.

Voyager en train prend souvent plus de temps (pas tout le temps, si on prend en compte les longues procédures d’embarquement), mais ce temps peut être utilisé à bon escient pour :

  • traiter vos emails
  • travailler sur un dossier important sans être interrompu
  • faire enfin le tri dans les photos de votre téléphone
  • lire ce livre que vous avez démarré l’an dernier…

Pour les autres voyages d’affaires qui nécessitent de prendre l’avion, choisissez des avions plus récents (Boeing 787, Airbus 321 NEO ou l’Airbus 350), et moins polluants.

Vous pouvez aussi essayer de prendre des vols directs au lieu de changer d’avion. Il existe enfin une autre technique pour réduire votre empreinte carbone au travail : vous pouvez compenser vos émissions de CO2.

Compenser les émissions de C02 des vols et des visas

Les entreprises ne s’épargneront pas les déplacements.

Il y aura toujours des moments où les employés devront se rendre pour affaires dans une destination lointaine et où le train, Zoom ou Teams ne sont pas des options.

Lorsque cela se produit, il existe de nombreuses initiatives à but non lucratif qui aident les entreprises à compenser leurs émissions de CO2 et à transformer l’impact négatif en un impact positif sur le monde.

Qu’il s’agisse de projets de reforestation ou d’énergie renouvelable, les entreprises peuvent choisir une cause qui convient à leur organisation.

De même, lors de la réservation d’un vol ou même d’une demande de visa pour un voyage d’affaires lointain, il est souvent proposé automatiquement de compenser vos émissions de CO2.

Si vous demandez votre visa en ligne ici, vous pouvez, en remplissant le formulaire de demande, cocher que vous souhaitez compenser vos émissions de CO2.

Lors du paiement du visa (ou de l’ESTA pour vous rendre à New York ou de l’AVE), vous devrez payer un petit montant qui profitera entièrement à Greenseat.

Ils ont des projets en cours en Inde et dans plusieurs pays d’Afrique.

Les projets d’énergie durable répondent aux exigences du VCS et du Gold Standard. Ainsi, les entreprises peuvent contribuer, même avec ces petites actions comme la demande de visa en ligne.

Réduire l’empreinte carbone à l’arrivée

Au quotidien, vous pouvez mettre en place une politique de transports en commun durable.

Envisagez d’offrir des primes aux employés qui choisissent d’utiliser les transports publics ou les voitures partagées.

Si une voiture de location est nécessaire, pourquoi ne pas autoriser que les véhicules compacts, hybrides ou électriques pour être plus respectueux de l’environnement ?

Mes poumons d’asthmatique et ma fille vous remercient !

Sélim, voyageur durable – quand c’est possible

Published by Sélim Niederhoffer

J'écris des livres, des mails de vente, des pages de vente, des campagnes de pub aussi : je suis Sélim Niederhoffer, copywriter et coach en copywriting. Auteur du best-seller Le Guide du Copywriting chez Eyrolles (plus de 13.000 exemplaires vendus). J'écris pour Forbes.fr, glassdoor.fr, les-mots-magiques.com, et j'ai aussi été publié en papier chez Technikart et Playboy. Hobbies : faire du paddle, courir, et mettre du parfum même quand je suis tout seul chez moi. Mon prochain livre, Les Mots Magiques, sort en octobre 2024 chez Eyrolles. Je forme vos équipes au copywriting : contactez-moi.

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