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Ca a cliqué… mais pas assez ?

« Quand ça a cliqué, ça a acheté : 30%, c’est bien 30% de conversion, non ? »

Oui madame, joli chiffre MAIS il y a un mais, et on aurait pu améliorer ça.

Tranche de vie d’un copywriter.
Ma cliente m’appelle au retour des vacances pour qu’on évalue la performance de sa campagne d’email marketing.

Ma cliente est contente, ça s’entend à la voix.
Elle est heureuse parce que 30% de « ses » lecteurs qui ont cliqué sur le bouton d’appel à l’action (CTA) ont bien validé le bon de commande et ont réservé son offre.

Ca veut dire que la fin de son entonnoir de vente est efficace et performante !

Moi, j’ai un problème :
On a eu un fort taux d’ouverture du mail (plus de 50%)…

Mais on a eu un très faible taux de clic.

En clair : la plupart des ouvreurs ont lu, mais n’ont pas cliqué.

Un problème de copy ? Alors je dois assumer…

Est-ce que la copy était mauvaise ? Si c’est le cas, c’est ma faute.

Il faut savoir se remettre en question, donc je dis à ma cliente :

« C’est simple, soit la copy est mauvaise, et c’est ma faute…
Soit… »

Et elle m’interrompt :

« Soit on aurait dû suivre la séquence de pré-lancement et lancement que tu avais préconisée, mais on a voulu aller trop vite ? »

Sauvé par la cliente. J’en veux tous les jours, des clients comme ça !

Ma position de copywriter n’est pas toujours facile :

Je suis là pour conseiller, pas seulement écrire.

Mais à la fin, c’est l’argent du client, le business du client DONC la décision du client.

En début de collaboration, la cliente et son équipe ont dû trancher :

– Soit suivre mon plan de lancement en 6 ou 7 mails (ça a un coût)
– Soit saboter le lancement en faisant ça à l’arrache en 2 mails.

Ils ont opté pour la version cheap rapide et furieuse, sans créer de relation, sans annonce, et ce qui devait arriver arriva : #FAIL #PLANTAGE #DROITDANSLEMUR

Et après un lancement raté ?

Nous voilà désormais en train de travailler sur… un relancement !

(Autant vous dire que je rigole beaucoup moins… parce que ceux qui ont déjà lancé, puis relancé savent à quel point il est dur de réussir un relancement après un lancement raté)

Morale de l’histoire :

Quand un spécialiste vous dit quelque chose, soit vous l’écoutez… soit vous allez prendre un deuxième avis chez un autre spécialiste (et je ne vous en voudrais pas).

Mais ne prenez pas l’avis de quelqu’un qui vous dit « Je pense que » ou « Je crois que »

Quand je veux me faire couper les cheveux, je vais chez le coiffeur, pas chez le jardinier ou chez le boucher…

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Ce texte a d’abord été publié sur Linkedin.

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Published by Sélim Niederhoffer

J'écris des livres, des mails de vente, des pages de vente, des campagnes de pub aussi : je suis Sélim Niederhoffer, copywriter et coach en copywriting. Auteur du best-seller Le Guide du Copywriting chez Eyrolles (plus de 13.000 exemplaires vendus). J'écris pour Forbes.fr, glassdoor.fr, les-mots-magiques.com, et j'ai aussi été publié en papier chez Technikart et Playboy. Hobbies : faire du paddle, courir, et mettre du parfum même quand je suis tout seul chez moi. Mon prochain livre, Les Mots Magiques, sort en octobre 2024 chez Eyrolles. Je forme vos équipes au copywriting : contactez-moi.

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