Game of Thrones The long night saison 8 episode 3

The Long Night GOT Saison 8 Episode 3 : La Longue Nuit de L’Ennui ?

L’épisode 3 de la saison 8 de Game of Thrones : je me suis ennuyé devant l’épisode d’1H22… et je suis déçu.

D’ailleurs, ai-je vu quoi que ce soit ? Quels que soient la résolution de votre écran, la vitesse de chargement, et même la luminosité que vous avez choisie pour regarder pour regarder la bataille épique : vous n’avez rien vu.

Et pour cause, cet épisode relate la bataille de nuit pour la survie de l’espèce humaine, pour Winterfell, pour le feu de la vie contre la mort glacée. Donc la nuit, on ne voit rien, OK. Il faut l’accepter et vite se concentrer sur le fond, bien plus que la forme, décevante, mais compréhensible.

Allez, c’est parti, tour d’horizon de tout ce qui m’a frustré dans l’épisode La longue nuit, S08E03 du Trône de Fer. Spoilers PARTOUT, rebroussez vite chemin si vous n’avez pas vu l’épisode La Longue Nuit.

Visionner cet épisode pour lequel j’avais tant d’attentes fut douloureux : au final, seules quelques-unes de mes “prédictions” se sont réalisées.

Evidemment, c’est Arya, ma favorite, qui défait le Night King.

Commençons les critiques avec Bran le roi des pigeons. Pardon mais le jour de la bataille finale, est-ce que tu irais t’envoler avec ton gang de corbeaux pour faire on ne sait pas quoi, pendant un temps interminable ?

Dans l’épisode S08E02, on pouvait sentir un peu de tension, Bran quand dit à Jaime Lannister “Qui te dit qu’il y aura quelque chose après la bataille ?”

Si c’est Bran qui a livré la motivation du Night King “détruire la mémoire collective, supprimer l’Histoire”, on n’en saura pas plus sur la connexion qui liait Bran au roi de la night, ni sur son identité…

Certes, il résiste au feu, il résiste au feu des dragons, mais bon, pourquoi, comment, les scénaristes nous le diront peut-être avant la fin… ou pas… nous laissant sur notre faim comme dans certaines intrigues de Lost.

Voilà pour Bran la corneille. Certes il avait donné à Arya LA dague qui mettra un terme à l’existence du Night King, mais quand même, Brandon Stark ne mérite pas sa place de titulaire dans notre équipe type.

La bataille de Winterfell au cours de la Longue Nuit : quelle stratégie ?

Pardon, je n’ai pas fait Saint Cyr ni West Point, mais euh… lancer 2000 Dothrakis à fond les ballons dans le noir, n’est-ce pas DÉBILE comme stratégie ?

Essayer de surprendre son adversaire, OUI, s’il dort. Mais là, c’était des morts-vivants, toujours chauds pour faire la fête.

L’utilisation des Immaculés, OK, ça me va. C’est de la chair à canon, ils “valent” moins cher que les guerriers retranchés derrière les murs de Winterfell. Ça a été une bonne défense, ils ont bien tenu le choc. Beau boulot de la part du manager Grey Worm.

Mais ah, si on parlait des deux armes massives de la Team Vivants, à savoir les deux dragons de Jon et Dany ? Je peux comprendre qu’ils doivent rester en attente, pour cirer définitivement leur frère ressuscité.

Mais ils auraient très bien pu assurer cette position de défense au niveau des tranchées, et brûler du White Walker à tour de bras, et se réorienter rapidement vers le dragon du Roi de la Nuit au moment opportun.

Bref… encore une aberration qui m’a gâché la fête que devait être cet épisode S08E03. (Même si on se souvient très bien des compétences au javelot du Night King, capable de terrasser un dragon en un lancer.)

Mais ne croyez pas que les vivants soient les plus mauvais tacticiens de la bataille de Winterfell. On a trouvé encore bien pire, en la personne des White Walkers eux-mêmes.

Cette atonie sur le champ de bataille !

On a vu des marées de zombies, à la World War Z, c’était très bien fait. (Bien qu’un peu sombre, running gag.)

On n’a pas revu les nombreux géants, pourtant dans les rangs de l’armée des Morts au moment de la chute du Wall, à la fin de la saison 7.

On a vu des zombies débiles à la recherche d’Arya dans les couloirs du château, pas bien vifs. Mais les pires furent probablement ceux qui entourèrent Jon au moment de “la nouvelle levée de morts” à la fin de l’épisode. Lents au possible, en surnombre, et pourtant, aucun des personnages majeurs n’est mort sous les coups d’un White Walker.

La palme d’Or du pire attaquant revient au Night King lui-même.

Mettre dix ans pour faire 10 mètres et secouer maître corbeau sur sa chaise roulante, on aurait dit un concours de slow motion, une scène interminable qui a eu raison de ma patience.

Et là, remontada d’Arya ! qui vient inverser le score juste avant le coup de sifflet final. De toute façon, le seul méchant crédible restera celui de Watchmen (#NoSpoilers). Le Night King a eu la défense la plus pourrie depuis… PSG-ManUtd le 6 mars 2019.

Une déception totale en termes de bataille, pas de surprise, vraiment, et une absence de génie militaire. Passons à l’émotion, pardon, à l’absence d’émotions de cet épisode de Game of Thrones, La Longue Nuit, si vous le voulez bien.

La longue Nuit, l’épisode de l’ennui qu’il va vite falloir oublier

La liste des morts est quelconque.

Le grand mort, c’est bien entendu Theon Greyjoy, mais malgré le pique-nique qu’il a fait dans l’épisode précédent avec Sansa, malgré l’absolution de Bran “Tu es un homme bon, Theon”, sa mort m’a laissé froid.

Lyanna Mormont, l’enfant chef des ours qui avait fait de Jon le nouveau King in the North, s’est battue avec bravoure, et a dézingué le géant zombifié, mais là encore, pas d’émotion particulière.

Beric Dondarion, idem. Valar Dohaeris, comme on dit dans le trône-jeu. Il a fait son temps, il a été ressuscité 6 fois, Thoros de Myr n’est plus là pour le ramener à la vie.

Melisandre suit ses pas : elle a fait son temps, elle n’a pas plus d’utilité qu’un vieux Zippo usagé, et même sa mort, cinématographique, n’a réussi à me sortir de ma torpeur.

Edd, le Lord Commander of The Night Watch ? Il meurt en sauvant Samwell Tarly. Et alors ? Bah rien. Tout comme la clique de la crypte : Sansa, Tyrion, Varys, Missandei et Gily traversent l’épisode dans une relative tranquillité.

Quant à Lord Friendzone, Jorah Mormont, ça fait un bon moment qu’il n’avait plus aucune utilité dans la série. Voir Daenerys se battre à ses côtés relève de l’anecdote, rien de plus. Thank you, next !

J’ai eu peur pour Grey Worm. J’ai transpiré pour Lady Brienne (enfin le nouveau chevalier femme, faite Ser dans l’épisode S08E02.)

Ma plus grande frustration ? J’attendais depuis longtemps “a dance of dragons”, une vraie baston entre les dragons vivants et celui aux yeux bleus.

Malgré l’artifice de “les mecs, mettez-moi la lune au-dessus des nuages pour éclairer la bataille entre les dragons”, la scène ne fut pas belle, ni brutale, ni même visible. Dé-cep-tion.

La tension ? Bof. Reprenez l’explosion du Red Keep, quand Cersei fait tout exploser à King’s Landing. Sur du piano, la scène va de plus en plus vite, la tension est incroyable.

Vous voulez de l’émotion ? Reprenez la saison 3 et le Red Wedding. Vous voulez avoir le coeur brisé ? Regardez à nouveau la Battle of Bastards et la flèche qui tue le plus jeune des Stark.

Et je ne vous parle même pas de ce qui nous a tous sidérés, en fin de saison 1, la mort de celui qu’on pensait être le héros, Ned Stark. Là, on se sentait mal. Là, on vibrait.

Mais La Longue Nuit n’intégrera pas mon podium personnel des meilleurs épisodes de Game of Thrones.

Batailles brouillons, ennemis amorphes, Arya qui joue à cache-cache avec des aveugles, non vraiment, on méritait mieux que ça.

Arrêtons de cracher sur une des plus grandes séries de tous les temps, que je suis avec ferveur depuis ces 8 saisons : cet épisode 3 fut tout de même l’occasion de voir deux grandes scènes.

Les deux plus belles scènes de la Longue Nuit de Game of Thrones S08E03

L’allumage des Dothrakis, et leur disparition immédiate.

L’ordre et le silence règnent. Les Dothrakis sont sur leurs chevaux, ils ont fait le déplacement pour ce moment.

Mélisandre arrive et allume leurs arakhs, toutes les armes s’enflamment comme une seule, et le plan donne les frissons.

Ce feu, c’est l’espoir, qu’on nous donne à voir du haut de la colline où Jon et Daenerys attendent leur heure.

Moins de trois minutes plus tard, au terme d’une charge inutile contre un ennemi invisible, plus la moindre lueur à l’horizon. Le premier carnage de la longue nuit résonne comme un avertissement : « ne sous-estimez pas votre adversaire ».

Ascenseur émotionnel garanti, et à en lire les tweets sur le sujet, le réalisateur a réussi son coup.

La deuxième scène qui m’a ému, c’est Mélisandre encore, à Arya.

Game of Thrones la longue nuit

“What do we say to the God of Death ?
– Not today.”

Comme un rappel évident à Syrio Forel, le dancing master d’Arya, celui qui lui apprit à manier Needle dans la saison 1.

Ce qui me renvoie immédiatement en 2011… et me permet de mesurer le chemin parcouru par la gamine Stark, devenue une femme, et un assassin nécessaire à la survie de l’humanité.

Ces deux scènes à elles seules ne suffisent pas à rendre poignant l’épisode La Longue Nuit, tant attendu, si bien préparé.

Dommage… Pour certains, c’est même l’épisode qui a tué la série, tant les incohérences sont insupportables.

Heureusement, la semaine prochaine devrait voir le retour des “vrais” conflits personnels, des embrouilles Sansa-Daenerys, des conflits de loyauté pour Jon, Tyrion et Jaime…

Allez vite, la suite !

Sélim, fan déçu, mais fan quand même ?

Published by Sélim Niederhoffer

J'écris des livres, des mails de vente, des pages de vente, des campagnes de pub aussi : je suis Sélim Niederhoffer, copywriter et coach en copywriting. Auteur du best-seller Le Guide du Copywriting chez Eyrolles (plus de 13.000 exemplaires vendus). J'écris pour Forbes.fr, glassdoor.fr, les-mots-magiques.com, et j'ai aussi été publié en papier chez Technikart et Playboy. Hobbies : faire du paddle, courir, et mettre du parfum même quand je suis tout seul chez moi. Mon prochain livre, Les Mots Magiques, sort en octobre 2024 chez Eyrolles. Je forme vos équipes au copywriting : contactez-moi.

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