LollaPalooza, première édition du nom en France, s’est achevée après deux journées qui ont tenu toutes leurs promesses.
Retour à LollaPalooza sur deux jours de concerts à l’hippodrome de Longchamp !
Lollapalooquoi ?
Encore quasi-inconnu en France jusqu’à cette année, Lollapalooza est un festival crée au début des années 1990 aux Etats-Unis. Scène mythique du rock alternatif, l’esprit a quelque peu changé depuis.
Si l’on a retrouvé quelques grands noms du rock encore cette année à Paris, comme Liam Gallagher, les Pixies et les Red Hot Chili Peppers, les programmations deviennent de plus en plus “mainstream”.
En tête d’affiche, on retrouvait également Lana del Rey, The Weeknd ou encore Martin Solveig et DJ Snake.
Une programmation faite pour plaire à tous, ou plutôt à tout le milieu bobo parisien et étranger.
Le prix des places n’a en effet pas empêché les 50% d’étrangers du festival de venir en France.
Si la plupart venaient du Royaume-Uni (on remarquait très bien les Anglaises à leur élégance), d’autres venaient du Brésil, d’Afrique du Sud, d’Irlande…
Jour 1 : Let’s go !
Enfin, pas tout de suite …
Première galère de nos deux jours de festival : trouver l’entrée. Je ne remets absolument pas en cause les panneaux d’indication, attention. Au contraire, c’était très bien indiqué !
Mais on a quand même mis une heure entre la sortie du métro et le festival LollaPalooza, le temps de trouver la bonne entrée (nous nous sommes pointés aux entrées Presse et VIP alors que nous avions des billets normaux, héhé :)).
Premier concert du festival : The Roots. Ça devait être la 1000e fois que je les voyais en concert, à force on s’y habitue. Mais on ne s’habitue toujours pas à l’absence d’Erykah Badu sur You got me.
Moment marrant du concert : quand le fils de Snape (professeur Rogue dans Harry Potter) et de Ron Weasley démarre un grand solo au beatbox sur la musique de Mario.
J’ai ensuite laissé ma soeur revoir Imagine Dragons sur la Main Stage 2 et je suis parti revoir London Grammar.
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— Lollapalooza Paris (@lollapaloozafr) 22 juillet 2017
Les deux membres masculins entrent sur scène avec des Heineken, pas elle. London Grammar n’est clairement pas un groupe de rock mais magie, elle fait cesser la pluie. Parfait pour commencer le concert.
Le concert commence avec Hey Now puis Who am I. Scène alternative oblige, quand ça baisse en son, on entend Martin Solveig derrière. Sur scène, si Liam Gallagher chante les mains jointes dans le dos, Hannah Reid les garde devant elle.
Elle enchaîne avec Big Picture, s’excuse parce que “son français est merde”, puis continue avec Sights et Flickers. J’ai bien aimé le medley avec Help me lose my mind dans un arrangement plus rapide qui a suivi.
Petite pause blabla : le mécheux parle de son envie de passer le week-end à Paris.
Suite du concert : “Rooting for you” à capella lors du premier couplet, elle assise sur le bord de la scène. Frissons total et silence dans la fosse, c’est beau.
Le clavier et la guitare arrivent ensuite.
Hannah enchaîne avec leur reprise de Nightcall de Kavinsky. C’est encore plus beau et la fosse suit à l’unisson.
Ils terminent par Bones of ribbon du dernier album, puis Strong où le mécheux demande à la fosse de chanter car on entend trop le concert d’en face.
J’écoute encore Wasting my young years et Oh woman avant de leur fausser compagnie.
Du côté d’Imagine Dragons, leur dernier album Evolve fonctionne bien en live, peut-être un peu moins bien que les deux derniers.
Mais Yesterday, Walking the Wire et I don’t know why passent très bien sur scène. Toujours intéressant de voir Radioactive en live, avec les quatre membres du groupe fracassant des percussions au début et au milieu de la chanson.
Moment marquant du concert : celui où Dan Reynolds, le chanteur, craque son pantalon en pleine chanson et fait la moitié du show en boxer. Après s’être pris un vent de la part de son guitariste qui ne voulait pas enlever son pantalon (“After all these years ? That’s okay, I have no friends”), il vole un short à un mec de la régie. Pluie de confettis à la fin, moins coloré que pour Coldplay et beaucoup plus de vent, l’effet n’est pas le même.
Fin de la journée avec The Weeknd : le motherfuckin Starboy fait le show.
La scène est belle, les lumières sympa et très 80’s, le public est au rendez-vous mais la chaleur n’y est pas. Je l’aime pourtant, The Weeknd. Ce n’est pas faute de ne pas connaître son oeuvre.
Mais des Kendrick Lamar ou Future vus à Coachella me laissent un goût d’inachevé devant The Weeknd.
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— Lollapalooza Paris (@lollapaloozafr) 22 juillet 2017
Deuxième et dernière journée
Bonjour la pluie ! Elle n’avait pas fait trop de victimes la veille, mais elle est revenue en force ce dimanche.
Rien à voir avec les trois jours de pluie continue endurés par les festivaliers de Garorock début juillet, mais on a vu mieux comme météo pour un festival en plein air.
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— Lollapalooza Paris (@lollapaloozafr) 23 juillet 2017
On commence la journée avec IAM, les papys du rap marseillais. Ils ont commencé quand j’étais en CM2, je dansais le Mia avec eux en 1994, mais même les plus jeunes festivaliers les connaissent.
“On est pas nés sous la même étoile” et clairement, on a pas tous les mêmes scènes non plus.
Légers problèmes de son, pas d’écran et beaucoup de monde en fosse, on est donc parti voir les Anglais d’Editors.
C’était cool, ça me ramène en 2007, l’année de An end has a start. La voix de Tom Smith, ça reste quelque chose à entendre, version studio ou sur scène.
Les têtes d’afiche arrivent : ce soir on voit Liam Gallagher, les Pixies, Lana del Rey et les Red Hot. Du beau monde sur les scènes principales de LollaPalooza Paris !
Liam Gallagher : fidèle à lui même, il a la tête d’un mec qui s’est drogué trente ans de sa vie.
Ouverture sur Rock’n’roll star puis What’s the story morning Glory. La fosse suivait, puis cette bonne vanne de Liam “And now we have your attention we gonna make some new songs”.
Deux nouvelles chansons que je n’ai pas pu identifier, n’ayant pas écouté l’oeuvre solo de Liam. La fosse suit moins mais aime toujours autant.
Liam a toujours les mains derrière le dos en chantant, ça n’a pas changé. Retour sur le répertoire d’Oasis avec “Do you know What I mean” puis Slide away. On est partis manger pendant Wonderwall, qui clôture la prestation de la moitié du meilleur groupe de rock de l’univers.
Bon plan du festivalier : ne pas manger dans les stand “chef” ou “gastronomie”. Certes vous ne ferez pas la queue mais c’est cher, c’est moyennement bon mais surtout ça ne vous remplit pas l’estomac.
Lors d’un festival, mangez pas cher et copieusement est “meilleur” en termes de survie. Ah j’ai oublié de vous dire : je suis allé à Lollapalooza pour remplir mon compte karma – bonnes vibes.
Première bonne action de la soirée : dénoncer l’Anglaise qui avait volé un sandwich au chef.
La fille a vraiment cru qu’elle pouvait voler de la nourriture à côté de moi, s’en aller à 10 mètres, manger son sandwich devant les gérants du stand sans qu’il ne lui arrive rien … Raté. La vengeance des artisans locaux fut terrible, à coup de mégaphone pour l’humilier pendant qu’elle priait devant eux pour qu’ils arrêtent le mégaphone. Drôle. Je ne suis pas une balance, je suis fils de gendarme, j’ai l’oeil…
On continue les concerts avec Lana del Rey. Ecrans géants en noir et blanc, haut chignon, deux choristes/danseuses en robe et talons : ambiance années 60 qui colle très bien au personnage.
Après trois chansons de son dernier album, elle envoie “Blue Jeans” et tout le monde reprend. Il pleut, la fosse est ultra réactive pour sortir K-way, capuches et parapluies. Pluie d’insultes sur les détenteurs de parapluie, on voit mal dans la fosse et les fans sont sans pitié.
Après Born to die, elle descend de scène longuement pour signer des autographes, prendre des photos, faire des câlins et des bisous aux fans installés contre la barrière. Elle revient avec un serre-tête. Puis on s’éclipse à la fin de Summertime sadness et video games, avec le clip sur l’écran derrière elle.
j'ai fait un bisou à Lana pendant Born to die….. je l'aime tellement pic.twitter.com/8h5DCVNLma
— cm2🐱 (@asstractive_) 23 juillet 2017
Et fin de soirée/festival avec les Red Hot Chili Peppers. Les fosses des deux main stage remplies pour les voir, les enceintes à fond, ils envoient du très lourd dès le début. Ouverture avec Can’t stop puis Dani California, The Zephyr Song, Dark Necessities, The Adventures of Rain Dance Maggie et une cover de The Stoogs, I wanna be your dog.
L’heure est venue pour nous de dire au revoir à Lollapalooza Paris. Deuxième bonne action de la journée : rendre l’Iphone d’une Anglaise (décidément …) à son mec. Notre compteur de karma a explosé ce soir.
On quitte le festival en entendant au loin Californication, c’est beau. Et DJ Snake envoie du Kendrick à fond, “sit down, bitch, be humble !”
Pause détente à la Green Room Heineken
Un grand merci à Heineken pour cette invitation. J’avais mes billets des mois à l’avance et j’ai dû les revendre quand j’ai appris que j’allais pouvoir squatter une fois de plus dans la GreenRoom, partenaire du festival Lollapalooza.
Meilleure idée du festival : les quatre petites cabines de concerts de la Green room. Quatre ambiances et des gens serrés comme des sardines pour danser mais tout le monde s’éclate. Ultra sympa quand les concerts sur scènes sont décevants (coucou les Pixies) où quand il pleut. Et le babyfoot. Que serait un festival sans babyfoot dans la Greenroom ?
A améliorer pour Lollapalooza Paris édition 2018 :
- Essayer de mettre à disposition plus de toilettes pour les femmes. Nous les mecs, c’était fluide, rien à reprocher. Pour les filles, c’est toujours une logistique incroyable et 20 minutes de perdues minimum.
- Essayer de régler la galère au niveau du Cashless : certains de mes amis ont vraiment passé 45 minutes à faire la queue pour recharger leurs bracelets.
Le cashless, c’est le nouveau délire débile sur les festivals. Un bracelet avec une puce dedans et une somme d’argent, pour ne pas avoir à utiliser de monnaie physique (pièces, billets). Officiellement, c’est pratique pour les commerçants (moins de risque de braquage, d’erreurs de caisse), c’est plus fluide (on badge juste comme sur ApplePay ou OrangeCash) c’est pratique pour les festivaliers mongolos (Sniff j’ai perdu mon portefeuille). Mais par rapport à un simple billet qu’on a dans sa poche, ça prend trop de temps d’aller chercher son bracelet Cashless, puis de retourner sur le site internet pour se faire rembourser, si on a encore du cash dessus à la fin du festival
Dans tous les cas, j’ai vraiment passé un super festival Lollapalooza ! Désolé à ceux qui voulaient voir des Instastories : la 4G était vraiment très capricieuse. Encore un grand merci Heineken France pour l’invitation à la GreenRoom !
Retrouvez toutes les photos ci-dessous sur la page Facebook de LollaPalooza France !
Sélim, festivalier du dimanche
Liam Gallagher peut remercier son frère pour le répertoire qu’il a écrit et composé, et qu’il lui a permis de chanter (et qui lui permet encore de faire de la scène).
#teamnoel
Tu te détends. “You’re detending yourself”.
Bon, si ça te fait plaisir, je vais voir Noël ce soir, il fait la première partie de U2…
Bisous copain !
mis a part faire de la publicité pour un festival de la soupe musicale cet article ne sert a rien ou je me trompe?
Le partage d’expérience, une des bases des blogs mon ami !