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Dry January : pourquoi je vais faire un mois de janvier sobre sans alcool

Dry January, c’est parti. A tous mes amis alcooliques sociaux, un bref rappel : L’alcool, c’est maximum deux verres par jour, et pas tous les jours.

Mais pour Dry January, le mois sans alcool, oubliez cette tolérance : en janvier, vous allez tirer un trait sur l’alcool durant 1 mois tout entier.

C’est le défi que représente le Dry January et qui revient chaque janvier depuis une dizaine d’années maintenant.

D’où vient-il, quelles sont les raisons de relever ce défi et que peut vous apporter ce mois de janvier sans alcool ? Toutes les réponses sont dans cet article.

1/ Le Dry January, quésaco ?

Bien que l’on retrouve des initiatives similaires datant de 1942 en Finlande, le Dry January dans sa version actuelle est une campagne de santé publique originaire du Royaume-Uni lancée en 2010 par l’organisation Alcohol Change UK.

Le but de cette campagne est d’inciter la population à réduire voire suspendre sa consommation d’alcool suite aux fêtes de fin d’année, et ce durant tout le mois de janvier (oui le cidre ça compte aussi).

Au fil des ans, l’initiative a pris de l’ampleur et s’est répandue en Europe, jusqu’à comptabiliser près de 4 millions de participants en 2020 selon un article paru chez Forbes.

2/ Quels sont les effets bénéfiques du Dry January ?

Promenade de santé pour les uns, véritable parcours du combattant pour d’autres, les effets du Dry January sont néanmoins bénéfiques pour le corps et l’esprit.

En effet une étude de l’université de Sussex a démontré les effets de ce défis sur les participants :

  • 93% ont ressenti un sentiment d’accomplissement
  • 88% sont parvenus à économiser de l’argent (sachant que le budget moyen alloué à l’alcool en France s’élève à plus de 60€ par mois selon l’INSEE)
  • 71% des participants ont bénéficié d’un meilleur sommeil
  • 67% se sont sentis plus énergiques
  • 58% ont perdu du poids
  • 57% d’entre eux ont amélioré leurs capacités de concentration

De plus, parmi 1700 participants anglais en 2018, 85% ont ressenti ces effets encore 8 mois après le Dry January.

Participer au Dry January, c’est également l’opportunité d’acquérir une sérénité accrue et de faire barrage face aux multiples virus qui circulent, puisque la consommation d’alcool provoque à terme une réduction de l’efficacité du système immunitaire.

En effet, comme le montre une étude du Scripps dirigée par le Dr Marisa Roberto, notre cerveau sécrète une protéine immunitaire nommée Interleukine 10 (IL-10).

Celle-ci est connue pour ses propriétés anti-inflammatoires réduisant l’inflammation en cas de blessure ou de maladie, et permet donc de sauvegarder la santé des neurones.

Toutefois la consommation répétée d’alcool entraîne un dysfonctionnement de l’Interleukine 10, occasionnant des dommages qui alimentent notamment des troubles de l’anxiété et la dépendance.

Le but n’est donc pas nécessairement d’arrêter à jamais votre consommation d’alcool, mais de questionner le rapport que nous entretenons avec, quelle est son influence dans nos relations sociales, sur notre hygiène de vie.

Il ne s’agit pas de culpabiliser les amateurs de spiritueux et des pros de l’apéro : la majorité de la population ne souffre pas de problèmes d’addiction.

Cependant, il n’est pas nécessaire d’atteindre ce stade d’addiction pour que les drames surviennent.

Lorsqu’on sait que l’alcool est responsable de la mort de plus de 3 millions de personnes chaque année (directement ou indirectement) selon un rapport de l’OMS paru en 2018, cela vaut le coup de s’attarder sur la question.

Pour moi, Dry January ne va pas être dur à mettre en oeuvre : depuis que j’ai déménagé, j’ai très peu de bouteilles à la maison. Même si un bon whisky français me fait parfois de l’oeil !

Et je dois être honnête avec vous : j’ai fait les comptes… et l’an dernier, j’ai bu six verres au total. Sur toute l’année 2021.

Mais rassurez-vous : que du bon, voire du très bon !

3/ Remplacer l’alcool par la nouveauté ?

Le Dry January c’est aussi l’occasion rêvée de découvrir de nouvelles activités seul ou lors de rassemblements !

Pourquoi ne pas de vous découvrir de nouvelles passions. Qu’allez-vous choisir ?

  • Faire du sport ?
  • Jouer à des jeux de société en famille ou entre amis ?
  • Aller au musée ?
  • Appeler vos proches (avec un verre d’eau à la main)
  • Lire le dernier Houellebecq ?
  • Ecouter le dernier album de The Weeknd ?
  • Faire du yoga ou de la méditation ?

Par ailleurs, malgré tout l’amour que les Français peuvent porter à leur terroir et ses productions de vins, 68% d’entre eux estiment que le Dry January est une bonne chose d’après un sondage de Yougov.

Promis, Pommard, Loudenne, Crozes Hermitage et autres vignobles d’exception, on revient en février !

Vous l’aurez compris, vous avez tout à gagner (ou du moins rien à perdre) en prenant part au Dry January.

Êtes vous prêt à relever le défi à votre tour ? Et puis le Perrier ou le jus de tomate en terrasse, ça passe bien aussi !

PS : si vous aimez les défis, vous pouvez aussi me rejoindre sur le #JanvierSansTV.

Déjà 5 jours, et autant vous dire que c’est très drôle de faire autre chose le soir, de 21 heures à 23 heures !

Sélim, défi sobriété monastique engagé (jusqu’à février au moins !)

Published by Sélim Niederhoffer

J'écris des livres, des mails de vente, des pages de vente, des campagnes de pub aussi : je suis Sélim Niederhoffer, copywriter et coach en copywriting. Auteur du best-seller Le Guide du Copywriting chez Eyrolles (plus de 13.000 exemplaires vendus). J'écris pour Forbes.fr, glassdoor.fr, les-mots-magiques.com, et j'ai aussi été publié en papier chez Technikart et Playboy. Hobbies : faire du paddle, courir, et mettre du parfum même quand je suis tout seul chez moi. Mon prochain livre, Les Mots Magiques, sort en octobre 2024 chez Eyrolles. Je forme vos équipes au copywriting : contactez-moi.

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