Quoi ? Encore un titre de merde ? Il va falloir vous y faire, c’est comme ça. Une faute de frappe, une sonorité écorchée, tout doit être source d’inspiration.
C’est ce que je me suis dit en passant devant ce livre. J’ai aperçu le petit Dark Vador en bas à droite alors j’ai décidé de me le procurer. Réalisez une économie de 9 euros facilement :
N’achetez pas ce livre. Sauf pour faire une blague à un ami que vous n’avez jamais le temps de voir car il est trop pressé. Ou à une fille manquant cruellement de culture cinématographique à votre goût. “90 films cultes à l’usage des personnes pressées”, ça fait 9 euros pour 90 films, c’est 10 centimes le film. Le téléchargement revient moins cher, et au moins vous pouvez voir le film (et risquer la prison, certes). Ou alors vous pouvez regarder la télé, si vous payez une redevance quelconque.
Le problème de ce livre : il est censé être humoristique. Parfois il l’est. Mais difficilement sur tous les films. Les auteurs étant suédois et américain, l’ouvrage traite peu nos classiques nationaux, à part Delicatessen, Le Grand Bleu, Les vacances de Monsieur Hulot.
Et Barbarella, of course.
Je vous ai parlé des spoilers (à la fin du film E.T. il retourne chez lui) ? La honte du jour : je n’ai jamais vu Autant en emporte le vent. Maintenant que je connais la fin, à quoi bon perdre tout ce temps ?
Un extrait gratuit pour les curieux : http://www.caetla.fr/IMG/pdf/Extrait90films.pdf
Le conseil séduction du jour : parfois, pour être un gentleman, il faut savoir prendre son temps. Si elle vous dit que ça va trop vite, sortez vos mains de sa culotte ses cheveux et reprenez une activité normale (discussion philosophique, partie d’échecs). Et retentez votre chance 5 minutes après. Comme la marée. Par vagues successives. Les vagues finissent toujours par avoir raison du plus robuste des châteaux de sable.
Qui d’autre qu’eux pour nous rappeler l’importance d’être patient en chanson ?