L’excitation était palpable pour le retour d’un des rendez-vous musicaux majeurs de la rentrée parisienne : le Pitchfork à la Villette !
Et force est de constater que cette nouvelle édition aura tenu toutes ses promesses grâce à un line up éclectique et pointu et des jeux de lumières sublimes.
Entre deux passages à la Greenroom pour deviner le poids d’une malle de vinyles, faire un blindtest et pas mal de balançoire, voici les 9 concerts qu’il ne fallait pas rater lors de cette édition du Pitchfork 2017 à Paris !
Rone, en représentation pour la sortie de son nouvel album, R-One aura reaffirmé sa place unique dans le spectre musical électronique français. Une force mélodique indéniable sublimée par la puissance du batteur de Battles sur certains morceaux.
Kevin Morby, auteur d’un nouvel album loué à juste titre par la critique aura fait étalage de toute sa classe, alternant douceurs et envolées avec une aisance folle.
The National, ne cesse de s’affirmer comme l’un des groupes les plus talentueux de sa génération et son set aura montré la richesse et l’étendue de son répertoire entre indie rock léché, brûlots rock, expérimentations électroniques et ballades poignantes. Un groupe à l’élégance rare.
Sylvan Esso, grosse hype de ces derniers mois, le groupe electro pop aura tenu son rang grâce à un set dynamique et mélodieux servi par la voix puissante et le déhanché hypnotisant de la chanteuse.
Kamasi Washington, aura apporté un souffle de fraîcheur par sa virtuosité et celle de son live band, son free jazz langoureux nous ayant tour a tour scotché et fait danser, souvent les deux à la fois.
Loyle Carner, aura mis le feu samedi, enrobant son rap californien d’un charisme et d’une puissance toute UK, et finissant même sur une note extrêmement touchante en duo avec son père pour la dernière date de sa tournée. Talent à suivre !
BADBADNOTGOOD, le groupe canadien aura fait étalage de tout son talent et si l’on peut regretter l’absence de featurings comme sur album, la richesse de leurs compositions aura émerveillé plus d’un spectateur.
Run The Jewels, auront d’entrée montré qu’ils n’étaient pas là pour faire de la figuration, enchaînant les tubes de leurs trois albums. La qualité des prods de EL-P et le flow monstrueux de Killer Mike, entrecoupés d’interactions avec le public, auront constitué le summum rap de cette édition.
The Blaze, dire qu’ils étaient attendus après un EP et un clip extrêmement marquants est un euphémisme, ils n’auront pas failli à leur réputation. Les tubes “Territory” et “Virile” auront fini de faire danser et exulter les derniers récalcitrants.
On peut citer aussi Bicep, The Black Madonna et Talaboman pour leurs performances qui nous ont fait danser jusqu’au bout de la nuit, faisant de cette édition du Pitchfork une énorme réussite. Vivement le Pitchfork 2018 !!
Encore merci pour l’invitation Heineken ! Et merci à mon partenaire musical pour ce rapport détaillé sur le Pitchfork Music Festival Paris 2017 !
Photo de couverture : Alban Gendrot
Photo de Rone : Alban Gendrot
Photo de Kevin Morby : Vincent Arbelet
La team musicale, présente même quand le patron est en vacances au Mexique…