Trop de sorties, trop de travail, trop de lectures, je n’ai pas pris le temps d’écrire ici récemment, et je vous présente mes plus humbles excuses.
Je suis un peu vidé, triste, je me sens abandonné : j’ai enfin terminé la lecture des 5 tomes de A song of Ice and Fire, (la saga dont est tirée la série HBO Game of Thrones). Ce pavé étant maintenant reposé, place au partage !
A Paris cette semaine, je recommande…
Ça sent un peu le Paris tout nu cette histoire… Des gens nus partout ! Dans toutes les expositions !
L’exposition la Mécanique des dessous vient de fermer ses portes aux Arts Décoratifs, c’était bien, c’était sombre, et j’ai eu la mauvaise idée d’y aller le jour de fermeture…
Embouteillages évidents pour apprendre la dureté des corsets et découvrir que les tenues de nos ancêtres possédaient du rembourrage au niveau du membre viril pour paraître encore plus viril.
La vraie nouvelle oubliée, c’est que fut un temps, les gros mollets étaient signe de virilité (dédicace à tous les copains aux gros mollets).
Toujours à l’affiche : L’expo « Désirs et Volupté à l’époque victorienne » au musée Jacquemart André. Des artistes pas forcément connus du grand public, de très beaux tableaux, une expo cohérente et intéressante dans un cadre sublime. Si vous n’avez jamais mis les pieds au musée Jacquemart André, c’est l’occasion ou jamais !
Coup de cœur pour les roses d’Heliogabale for the explosion of vivid colors (celui qui trouve la référence est drôle).
Expo décevante, tant sur la qualité que sur la quantité : le Nu Masculin au Musée d’Orsay. J’en attendais peut-être trop, à force de voir des femmes nues en permanence. Bof bof… Coup de cœur pour les sponsors masculins : Harley Davidson, Francesco Smalto, Devred et Slendertone. Slendertone et musée d’Orsay. A quand la Tour Eiffel et Weight Watchers ?
Expo moins dénudée enfin, mais probablement ma préférée ces derniers temps : Jordaens au Petit Palais. Bien moins connu que ses bros Rubens et Van Dyck, Jordaens 1593-1678) représente pourtant la force créative d’Anvers. Plus de 120 œuvres convoquées, des proverbes illustrés, du clair-obscur façon le Caravage : un vrai beau boulot des commissaires !
Pouce en l’air aussi pour les explications offertes gratuitement sur certains tableaux : pour une fois, l’audioguide n’est pas obligatoire, on peut apprendre énormément sans céder davantage de sa bourse.
La bande-annonce de l’exposition est à découvrir ici :
Jordaens au P etit Palais par Blanche_Jade
Coup de cœur pour « L’amour mal assorti », un tableau au symbolisme intéressant !
A suivre : des articles sur les derniers films à voir et les dernières pièces de théâtre / stand-ups qui en valent le coup / coût (tu veux voir ma b***).