expressions québécoises

10 mots ou expressions québécoises à connaître pour vivre à Montréal

Si vous comptez voyager à Montréal ou emménager au Québec, ces expressions québécoises vous seront utiles !

Ah… l’hiver… la saison parfaite pour enfourcher son skidou, s’accrocher à sa tuque et sauter à pieds joints dans la slush.

Comment ça vous ne voyez pas de quoi il s’agit ? Pourtant nous sommes bien en terre francophone mes chums!

Je vous livre une liste de 10 mots ou expressions québécoises pour faciliter votre intégration au pays des caribous et du sirop d’érable.

Célèbre pour son hiver blanc, le Québec accueille tous les ans près de 4 000 Français à titre de résident permanents et plus de 80 000 touristes. Alors pourquoi pas vous ?

Mais avant de traverser l’Atlantique et de boire une Boréale avec nos cousins d’Amérique, on a pensé qu’il ne serait pas inutile de vous faire réviser quelques expressions typiques de chez eux.

Promis, on vous en a trouvé quelques-unes que vous n’avez pas déjà entendu 100 fois.

10 expressions québécoises utiles à connaître dès votre arrivée !

1.« Allo/Bon matin/Bonjour »

On vous l’accorde, cela fait trois expressions d’un coup.

Disons qu’elles comptent pour une, car elles sont utilisées dans le même contexte. Considérez ça comme un cadeau de la maison.

« Allo » n’est pas seulement une formule pour décrocher au téléphone ! Au Québec cela signifie aussi « Salut », qui est très couramment utilisé et qui remplace de manière informelle notre « bonjour ».

Quant à lui, « bonjour » peut avoir une autre signification que celle que nous lui attribuons en France.

Outre-Atlantique, « bonjour » signifie aussi « au revoir ». Ne soyez donc pas surpris si un Québécois vous dit « Bonjour » alors qu’il est sur le point de vous quitter. Il vous souhaite simplement une bonne journée. Ca me surprend encore après quelques années passées à Montréal.

Enfin, « bon matin » est parfaitement explicite. Une autre façon de souhaiter une « bonne matinée ».

Vous ne serez plus « mêlé » à présent !

2.« Se tirer une bûche »

Celle-ci peut paraître saugrenue, si vous n’êtes pas coutumiers de la culture québécoise.

Pourtant, c’est une expression hospitalière qui vous invite à prendre une chaise pour vous asseoir et poser votre doudoune Nobis.

C’est une référence aux conditions de vie des premiers colons qui utilisaient des bûches de bois, en guise de chaises.

3. « Un cabaret »

En France, quand on pense à un « cabaret », on imagine immédiatement le Moulin Rouge et ses célèbres danseuses !

Pourtant le mot peut avoir une utilisation bien différente chez nos cousins américains.

En effet, là-bas, quand vous irez dans un établissement de restauration rapide ou de type self-service, on vous indiquera de vous munir d’un « cabaret » pour aller vous asseoir…

Il s’agira en fait… d’un « plateau repas ». Le moins qu’on puisse dire c’est qu’on ne s’y attend pas.

4. « C’est gossant »

Un peu d’argot ? En Québécois, une « gosse » est… un testicule.

Mais ça, vous l’avez probablement déjà lu dans toutes les listes d’expression populaires du Québec.

Mais saviez-vous qu’il existe une expression dérivée du mot « gosse » ?

On vous fait la traduction ou ce n’est pas nécessaire ?

On va traduire ça poliment par « c’est agaçant ». Ou c’est chiant, si on doit traduire cette expression québécoise de manière plus précise !

5. « Céduler »

Voici un terme canadien que vous entendrez plus précisément dans un contexte professionnel.

Il s’agit d’un anglicisme : céduler vient en effet de to schedule, pour fixer une rencontre, planifier un rendez-vous.

Alors si un client vous dit ça, vous n’aurez plus besoin de demander la traduction à vos collègues.

6. « Peser sur le piton »

On reste dans le domaine professionnel avec cette expression typique des francophones d’Amérique qui signifie « appuyer sur le bouton ».

Si votre chef de chantier vous demande de « peser sur le piton » de la machine, vous ne resterez pas planté comme un piquet.

7. « Des bobettes »

Celle-ci on l’aime bien, c’est un mot québécois mignon.

Les bobettes sont en fait des sous-vêtements.

Que ce soit un caleçon, un boxer, une petite culotte ou un string, tout y passe.

On vous assure qu’il y a des contextes dans lesquels c’est utile de le savoir…

8. « Des foufounes »

En voici une autre mignonne qui pourrait porter à confusion.

En général en France, on utilise cette expression au singulier.

Mais au Québec, on les trouve par deux. Et oui… car il s’agit en fait des fesses !

9. « Prendre une brosse »

Si vous aimez faire la fête, cette expression canadienne vous sera bien utile.

C’est vrai que la première chose qu’on visualise est une main tenant une brosse.

Mais en Français-Canadien, prendre une brosse signifie « prendre une cuite ».

Ne nous moquons pas du parler québécois, notre expression métropolitaine n’a pas beaucoup plus de sens après tout.

10. « Sacrer/crisser son camp »

Pour finir, on vous a réservé une expression bien québécoise intéressante.

« Sacrer » ou « crisser » sont des verbes blasphématoires plutôt vulgaires au Québec.

Ils sont utilisés comme des verbes fourre-tout et leur utilisation dépendra du contexte.

Néanmoins, ce qui est certain, c’est que la personne qui les emploie est sans doute très fâchée.

« Son camp » fait directement référence aux camps des premier colons français en terre d’Amérique.

En français de France, on traduirait ça part « se barrer », « se casser », ou plus poliment « partir avec précipitation ».

Si jamais un Québécois vous dit « criss ton camp ! », vous saurez que vous feriez mieux de prendre vos effets personnels avec vous.

Et voilà ! Vous êtes maintenant mieux outillés pour comprendre les particularités linguistiques de la province la plus francophone du Canada.

Bon voyage ! Et surtout, n’oubliez pas votre « tuque » et vos mitaines !

Sébastien Orcel

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