GAME STORY : mon histoire du jeu vidéo

Par une froide nuit d’hiver (vous savez très bien qu’on est en hiver), nous nous rendîmes au Grand Palais pour assister au vernissage de l’exposition GAME STORY.

Concrètement, ça veut dire qu’on a bu du jus d’orange et mangé des petits fourbes en regardant d’autres gens boire du champagne. Et qu’on a joué aux jeux vidéo qui ont marqué notre enfance et notre adolescence. Roman photo qui risque de vous donner envie d’y aller. Ou de reprendre vos manettes. C’est une rétrospective de l’histoire du jeu vidéo. Depuis le premier auquel on a joué dans notre enfance : PONG. Plus basique, tu meurs. Manettes ultrasensibles, jouabilité compliquée, mais plaisir intact ! Pong était déjà passé de mode quand j’ai touché mes premières consoles.

Puis après Pong vint Pacman.

La borne d’arcade Pacman

Donkey Kong était présenté sur NES, je n’ai eu le plaisir d’y jouer que sur console portative, mais pas la Game Boy, un truc plus petit, encore avant. Du coup, c’était bizarre. J’ai toujours eu du mal à passer d’un support à l’autre pour les jeux.

DONKEY KONG sur NES

Mes vrais débuts sur console. 1990. Super Mario Bros. Des heures et des heures à courir après la princesse, à prendre toutes les Warp zones. Entre deux parties de Mario sur NES, on prenait les pistolets et on shootait les canards (à deux centimètres de l’écran pour aller plus vite).

Peach is a b****

A peu près en même temps chez des voisins, je jouais sur ordinateur, à un hit jamais démenti. Arkanoid. Le fameux casse-briques. A la fin de l’exposition Game Story, je me suis rendu compte que je n’avais pas pris en photo Space Invaders. J’étais un peu triste, alors je suis allé faire le premier niveau.

Arkanoid, casse-briques de légende

A la même époque que la NES, la Master System est sur le marché. Je n’ai jamais accroché. Les Sonic, Alex Kid etc ne figurent pas dans mon panthéon du jeu vidéo. Je n’ai jamais été sympa, je ne me suis jamais branché sur une Séga (seuls les anciens comprendront). Double Dragon était l’unique jeu à trouver grâce à mes yeux.

Double your dating avec Double Dragon

En 1992, on lâche les Nintendo, on se retrouve chez nos amis les possesseurs de Super Nintendo. “Un super nintendo”, comme dira en 1995 l’huissier dans les “Trois frères”.

Street Fighter : “You win, ahahahah”
Super Mario Kart : sur Super Nes, je tiens encore la route

Une victoire de M.Bison face à Chun-Li à Street Fighter 2 et une victoire à Super Mario Kart plus tard, mon accompagnatrice sera obligé de reconnaître la suprématie du gamer retraité que je suis malheureusement devenu…

Les quarts de tour obligatoires pour maîtriser Ryu, Ken et Sagat, les combinaisons arrière long, avant+B pour envoyer du Sonic Boom avec Guile ou faire la torche avec Bison : ça ne s’oublie pas. Le jeu revient dès qu’on vous remet la manette en main. Comme si c’était une partie de vous, c’est assez impressionnant.

L’arrivée de la Playstation dans ma vie en 1996 a tout changé. La 3D, enfin. Quoi de mieux que Tomb Raider et la série des TEKKEN pour illustrer ça ? Mon frère et moi usions et abusions vraiment des esquives. Une manière de combattre qui reposait sur le contre. La petite esquive et la prise qui suit.

What else ?

Un système de jeu différent de Street Fighter et des Mortal Kombat, mais Tekken nous a volé un nombre d’heures incalculable. Encore plus que Street Fighter 2. Je l’ai ressenti dans la fluidité de mes mouvements, et dans toutes les attaques que je déclenchais beaucoup plus facilement.

Mais la Playstation, pour moi, c’est aussi Gran Turismo, Destruction Derby, CoolBoarders, Tony Hawk, FIFA98 (celui avec Blur en générique d’intro). Des heures passées devant Metal Gear Solid Snake. Mais surtout FF7 : Final Fantasy 7, Cloud, les materia.

Puis vînt FF8, sa bande-annonce digne d’un film d’action et Eyes on me, la chanson mythique. J’adorais les jeux vidéos. J’avais le temps à cette époque. Je pouvais passer plus de 80 heures sur un jeu à me battre sur une île pour augmenter mon XP…

Final Fantasy 7

On est passé très rapidement devant la Dreamcast. Dieu sait qu’on a passé des heures devant Soul Calibur et Crazy Taxi…

J’ai lâché les manettes en 2001, en entrant en prépa. En 2003 pour mon entrée en école, je m’étais acheté une Playstation 2 avec Hitman et bien d’autres jeux. Je n’ai jamais eu le temps d’y jouer.

Je garde un oeil sur l’impressionnant marché du jeu vidéo, bien plus gros aujourd’hui et depuis quelques années que celui du cinéma.

Bien que je reprenne parfois les Dual shock en main pour une partie de Fifa 2010/2011/2012 en fonction de mes hôtes, ça me paraît loin, bien loin…

La WII, la KINECT, ça ne me parle pas. La fausse boxe, le faux tennis sur WII ? Pour quoi faire ? Les Dance Dance Revolution ? Les Guitar Hero ? Je suis imperméable.

Le seul jeu qui pourrait me faire craquer à ce jour, je pense, serait Assassin’s Creed. En attendant, j’ai banni les consoles de chez moi pour pouvoir bosser. A la place, je me rabats sur Angry Birds… Qui a dit irrationnel ?

Game Story, l’expo à faire avec vos enfants ou votre petite soeur pour lui expliquer la vie, la vraie. Juste avant Noël, comme par hasard…

Published by Sélim Niederhoffer

J'écris des livres, des mails de vente, des pages de vente, des campagnes de pub aussi : je suis Sélim Niederhoffer, copywriter et coach en copywriting. Si vous me cherchez, je suis probablement en train de lire devant la cheminée avec des bretzels. J'écris beaucoup en ligne, pour forbes.fr, glassdoor.fr, les-mots-magiques.com, et j'ai aussi été publié en papier chez Technikart et Playboy. Hobbies : faire du paddle, courir, et mettre du parfum même quand je suis tout seul chez moi. Mon dernier livre, Le Guide du Copywriting, est paru aux Editions Eyrolles.

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