J’aime bien faire mon lit. Tous les matins, comme un rituel qui me permet de démarrer la journée. C’est une règle que je m’impose chaque matin à la maison et qui me permet vraiment d’y voir plus clair pour la journée. Sans doute un reste des leçons apprises par mon père militaire.
Et j’y prends encore plus de plaisirs avec des draps bien frais, bien propres !
Et aussi parce que le livre de l’amiral McRaven était un super bouquin, motivant, captivant : “Si tu veux changer ta vie, commence par faire ton lit.”
D’ailleurs, cet amiral en charge de la capture de Saddam Hussein et d’Oussama Ben Laden sort ces jours-ci un nouvel ouvrage, Ma vie dans les Forces Spéciales. Direct sur ma liste !
Alors non, je ne vais pas vous mentir en vous disant que je suis un gros dormeur et que je me plais à faire des grasses mat chaque week-end.
Déjà, parce que je ne peux plus le faire – hello baby de trois mois ! – et puis aussi et surtout, car je n’ai jamais aimé rester au lit.
La position allongée m’est pénible, je préfère de loin rester sur une chaise pour lire, manger, travailler. La raideur, ça s’appelle, d’après ma femme. La rigueur, d’après moi.
Bref, tout ça pour vous dire que je dors chaque soir dans un lit bien fait et des draps frais. D’ailleurs, on a un débat à la maison, vous les lavez à quelle régularité vous, vos draps ? Et la housse de couette ?
A la maison, on passe tout en machine une fois par semaine : les draps, le linge de bain, et on a investi dans quelques basiques sur suggestion de madame : du blanc, du gris, du taupe.
J’ai d’ailleurs eu le plaisir de pouvoir tester la nouvelle gamme en gaze de coton de la Compagnie du Blanc.
Vous savez, cette maison française que tout le monde connaît mais que nous n’avions honnêtement jamais pensé à acheter lorsque nous nous sommes équipés pour l’appartement.
Nous avons opté pour la parure en gaze de coton et les serviettes de bain de la ligne hôtellerie, qui me rappelle mes nombreux séjours à l’étranger dans les hôtels de luxe.
Résultat ? Madame est conquise, et j’ai marqué des points !
Vive les draps frais !
Pour évoquer le bénéfice psychologique de dormir dans un lit fait, propre et agréable, (au-delà de l’hygiène et de tous les soucis de santé et cutané que peuvent apporter des draps sales) j’ai envie de vous citer une étude menée très sérieusement par le labo Niederhoffer : on dort carrément mieux dans des draps qui sentent bon, le réveil est plus agréable et les courtes nuits me paraissent quand même moins difficiles !
Les draps les plus résistants du monde ?
J’aime les draps doux… mais il me faut aussi des draps résistants.
Je me rappelle d’un épisode plutôt tranchant quand j’étais gosse. Je détestais faire la sieste. Mes parents avaient besoin de souffler, de temps pour eux, donc la sieste, ça les arrangeait.
Mais moi, je voulais jouer dehors, avec les grands, pas faire la sieste de 14 à 16 heures. De rage, j’ai déchiré mes draps. Avec les dents.
C’est beau, l’énergie d’un enfant hyperactif, non ? Quand je repense à cet épisode et que je regarde ma fille qui met 5 minutes à s’endormir, je croise les doigts pour qu’elle n’hérite pas de mon agitation.
Et pour qu’elle ne déchire jamais ses draps.
Et si jamais elle décidait de se rebeller, de se lâcher, on recommanderait chez la compagnie du blanc… et on lui garderait la facture pour le jour de ses 18 ans. Histoire qu’elle apprenne la valeur des choses. Non mais oh !
Je vous laisse, c’est l’heure de ma sieste. Ah oui. Parce qu’entre temps, ma relation à la sieste a changé.
Depuis que le bébé est arrivé dans ma vie et qu’elle ruine mes nuits, je tombe d’épuisement vers 14 heures.
L’occasion de me glisser dans mes draps tout doux pour une bonne sieste de 20 minutes (que je souhaiterais toujours plus longue !)
Sélim, qui vous lira dans les commentaires après la sieste.