Interview Florence Servan Schreiber

Florence Servan-Schreiber : l’interview bonheur !

Je lisais depuis quelques années déjà le magazine Psychologies et le nom Servan-Schreiber ne m’était pas inconnu. Un jour en me promenant à la FNAC, je vois une couverture super flashy avec un titre assez sympa : « 3 kifs par jour ».

Un beau programme. Ça faisait quelques années déjà que je me forçais à résumer mes journées, à tenir mon journal intime, et très souvent, j’essayais d’y noter les moments de bonheur de ma journée.

Après la lecture de ce livre, j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer Florence Servan-Schreiber, la big boss du bonheur et de la psychologie (pas pensée) positive en France. Interview !

Florence-Servan-Schreiber-bonheur

Sélim Niederhoffer : « Bonjour FSS ! Merci de répondre à nos questions ! Pourquoi avez-vous décidé de vous intéresser au bonheur ? »

FSS : Par curiosité. Mon emploi venait de me quitter. J’ai vu passer la proposition de participer à une formation sur la psychologie positive. Je m’y suis précipitée. Je voulais comprendre la différence entre la psychologie que je connaissais déjà et la psychologie positive.

SN : « 3 kifs par jour. Pourquoi ? Un, ce n’est pas assez ? »

FSS : « L’idée est de préparer son cerveau à absorber le meilleur et à le célébrer. Trois est la dose idéale pour commencer à porter un nouveau regard sur le quotidien. Nos habitudes et nos critiques sont coriaces. Donnons-nous la chance de progresser.

SN : « Qu’est-ce qui a été le plus dur dans l’écriture de 3 kifs par jour ? »

FSS : De rester assise.

SN : « Power Patate a-t-il été plus facile à écrire ? »

FSS : Oui, je l’ai fait dans des trains. On est obligé de rester assis.

SN : « Quel a été le « professeur de bonheur », le cours de développement personnel qui vous a le plus impressionné ? »

FSS : De toutes mes expériences, c’est Tony Robbins que j’ai trouvé le plus spectaculaire. J’ai marché sur le feu avec lui. Mais dans l’application quotidienne et la précision, c’est Tal ben Shahar. Mon prof de psychologie positive qui m’a le plus apporté avec son petit air de bon élève.

SN : « Diriez-vous qu’en France, on a peur du bonheur ? Diriez-vous que nous sommes un peuple de nature pessimiste ? »

FSS : « Oui, sur le plan collectif,  mais beaucoup moins sur le plan individuel. A titre personnel nous espérons facilement le meilleur. Posez-vous la question. J’ai envie d’un truc moyen, ou j’ai envie d’un truc bien ?

SN : « Un ouvrage à nous conseiller pour trouver le bonheur ? »

FSS : « Le bonheur ne se trouve dans aucun livre, mais le prochain que  vous prendrez plaisir à lire fera l’affaire.

SN : « Comment le bonheur peut-il nous aider à séduire ? »

FSS : Savoir être heureux rend attirant. Tout comme le fait d’être authentique, fragile, touchant ou vrai.  Même la timidité a son charme. Plus nous nous acceptons et nous aimons nous même, plus nous toucherons les autres.

SN : « Peut-on se fixer comme mission de rendre une femme heureuse ? C’est une bonne mission ? »  

FSS : C’est complètement débile comme mission 😉 Occupez-vous plutôt de vous connaître et de vous faire connaître. C’est la clé principale des relations satisfaisantes.

SN : « Que pensez-vous des détracteurs du développement personnel. On voit de plus en plus de mouvements contestataires, prônant le good enough management, dénonçant la tyrannie et la culpabilisation du développement personnel… »

FSS : Le désir de légèreté n’est pas une obligation et le bonheur n’est pas une destination. On n’est pas heureux ou malheureux, on est les deux, à différents moments. Mais quand ça fait mal ou que ça fait du bien, il est utile de savoir avancer ou en profiter.

ADS : « Un conseil pour nos lecteurs qui n’ont pas la patate en ce moment, qui ne sont pas très heureux dans leur vie ? »

FSS : Se demander, ce soir, quelles sont les trois choses qui m’ont fait du bien. Et recommencer demain. S’arrêter aussi, à quelques moments pour regarder autour de soi et se sentir dans le moment. En respirant. C’est souvent l’avenir ou le passé qui nous prend le chou. Essayez le maintenant.

ADS : « Merci d’avoir pris le temps de répondre à nos questions Florence Servan-Schreiber ! »

Kiffez-bien !

Retrouvez FSS au quotidien sur son blog florenceservanschreiber.com

Les nouveautés du côté de chez Florence Servan-Schreiber en 2016

Edit 2016 : J’ai depuis cette interview continué de regarder ce que faisait Florence Servan-Schreiber. Et c’est toujours aussi positif, ça fait du bien de temps à autre !


Conférence de Florence Servan-Schreiber : 3… par 3kifs

Florence-Servan-Schreiber-power-patate

Florence Servan SChreiber

Jetez un coup d’oeil à sa 3KIFSACADEMY, c’est super bien fait !

Et pour ceux qui commencent la lecture des articles par la fin… (si si, il y en a, j’en ai rencontrés !), voici la description de ce qu’est un kif, par Florence Servan-Schreiber !


C’est quoi, un kif par Florence Servan-Schreiber par 3kifs

Published by Sélim Niederhoffer

J'écris des livres, des mails de vente, des pages de vente, des campagnes de pub aussi : je suis Sélim Niederhoffer, copywriter et coach en copywriting. Auteur du best-seller Le Guide du Copywriting chez Eyrolles (plus de 13.000 exemplaires vendus). J'écris pour Forbes.fr, glassdoor.fr, les-mots-magiques.com, et j'ai aussi été publié en papier chez Technikart et Playboy. Hobbies : faire du paddle, courir, et mettre du parfum même quand je suis tout seul chez moi. Mon prochain livre, Les Mots Magiques, sort en octobre 2024 chez Eyrolles. Je forme vos équipes au copywriting : contactez-moi.

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