10 KM Paris Centre by Nike : le compte rendu 2013

Pour cette édition, j’ai eu la chance de courir la quasi-totalité de la course avec Maxime Garrigues, parfois devant, parfois derrière… Nous avions le même objectif, 45 minutes. Lui tout en Nike, avec une montre sophistiquée, moi en Adidas avec une Swatch édition 2010.

 

Dès le début, j’ai senti que les embrouilles allaient s’accumuler… Récit d’une course qui me laisse plus de regrets que de bons souvenirs… 10KM Paris Centre 2013, c’est parti !

Ça commence très mal niveau organisation : pas de sas de départ en fonction du temps, c’est l’anarchie totale.
Ceux qui voudront faire une perf et un vrai classement sont évidemment devant. Mais derrière, pour ceux qui visent un chrono en 45-50-55, ça se complique.

Dans une course bien organisée, au hasard… les 10KM de l’Equipe, il y a des sas de départ clairement définis :
Les -40 minutes
Les -43 minutes, les -48 etc…

L’avantage d’un sas ? Vous partez avec des coureurs qui ont le même rythme que vous, vous ne piétinez pas, vous pouvez allonger la foulée… Ma stratégie habituelle : partir après tout le monde, dernier de mon sas, parfois j’abuse en partant 10 secondes avant le sas derrière moi, pour avoir toute la route devant moi et laisser le peloton s’étirer pour dépasser plus facilement cette foule de coureurs.

Aujourd’hui pour les 10KM Paris Centre, tout le monde est parti en même temps, les pros et semi-pros comme les plus grands amateurs. En remontant l’avenue de l’Opéra, impossible de courir. La descente vers la Madeleine fut un calvaire de lenteur.

On a enfin pu commencer à cavaler en remontant Rivoli à contre-sens (sous les arcades pour éviter le flot des coureurs…) mais au final, je pense que ma stratégie était mauvaise, j’aurais dû attendre 10 minutes après le départ pour avoir le champ libre. Impatience quand tu nous tiens… la faute à mon partenaire, trop pressé (article à charge, je balance !)

Le deuxième point d’amélioration : les coureurs qui donnent l’allure. Aujourd’hui simplement vêtus d’une combinaison rouge, ils étaient invisibles dans la foule et répartis n’importe comment. J’ai vu une donneuse d’allure -60 à 20 mètres de la ligne de départ, j’ai dépassé une donneuse d’allure -55 vers le 4ème ou 5ème kilomètre. Avec une organisation par sas, je n’aurais même pas dû les voir. A titre de comparaison, les donneurs d’allure du 10KMLEQUIPE portaient une oriflamme de couleur par sas…

Sur la course en elle-même, rien à dire au niveau des sensations… Bien jusqu’au 7ème km, puis j’ai fini la course avec la chair de poule, très bizarre. Pas de ravitaillement, perte de temps (et fatal error au vu des chutes auxquelles j’ai assistées…)

Une course globalement décevante, je pense qu’on peut attendre plus de la part de l’organisation. Quant à ma performance, à l’image de la course : peut mieux faire. 46’17, c’est 77 secondes de trop par rapport à l’objectif, on va attribuer cet échec à l’Urban Foot SFR d’hier !

Selim Niederhoffer Direwolves 10KM PARIS

Mais il y a aussi du positif dans ces 10 KM Paris Centre :

Mention chouette pour le 8ème kilomètre, le km « accélération » où les photographes nous attendaient place Vendôme pour nous mitrailler ! J’attends les clichés !

Merci aussi à la voix féminine sur l’avenue de l’Opéra à l’arrivée, qui es-tu ? J’avais les yeux rivés sur mes baskets, je n’ai pas pu vous identifier madame, mais merci pour ce premier et dernier encouragement de la course !

Un grand pardon à mon téton droit, perdu dans la bataille… J’avais pourtant écrit comment préparer un 10 KM !

Félicitations à Maxime et Charles-Axel qui finissent en 46’14, trois maudites secondes devant moi…

Un bisou transpirant à @julienazarian, @Rodouane, @abdouslayne, @SalamaMarine, @SebClaudet, @Le_Scaglion, et carton rouge pour @Osmany, plus connu sous le nom de “la marmotte”…

Total respect pour mon lièvre des 10KMNike Paris d’il y a deux ans qui a complètement changé de dimension, @Vict0r, qui passe la ligne 58ème en seulement 37’20 !

Sélim, joggeur du dimanche

Published by Sélim Niederhoffer

J'écris des livres, des mails de vente, des pages de vente, des campagnes de pub aussi : je suis Sélim Niederhoffer, copywriter et coach en copywriting. Auteur du best-seller Le Guide du Copywriting chez Eyrolles (plus de 13.000 exemplaires vendus). J'écris pour Forbes.fr, glassdoor.fr, les-mots-magiques.com, et j'ai aussi été publié en papier chez Technikart et Playboy. Hobbies : faire du paddle, courir, et mettre du parfum même quand je suis tout seul chez moi. Mon prochain livre, Les Mots Magiques, sort en octobre 2024 chez Eyrolles. Je forme vos équipes au copywriting : contactez-moi.

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